Egalité, Humanisme et Universalisme
L’histoire et la vérité doivent être dites. Nous vous partageons cet evenement organisé par l’ITS, La Ligue des droits de l’Homme ainsi que l’association “Au nom de la mémoire”
Communiqués EvenementsMarche des diasporas amazighes à Paris/Printemps berbère 2023 Mail: printemps.amazigh2023diaspora@gmail.com 43ème PRINTEMPS BERBÈRE/AMAZIGH MARCHE DES DIASPORAS AMAZIGHES À PARIS LE DIMANCHE 23 AVRIL 2023, A PARTIR DE 14H00, DE LA PLACE STALINGRAD À LA PLACE DE LA RÉPUBLIQUE Cet appel à une marche des diasporas […]
Communiqués EvenementsAlgeria Democracy organise 2 evenements : Voici la liste des invitées:
Combat des femmes Communiqués EvenementsCirque Electrique : Hommage aux victimes du 17 octobre 1961 Chanteurs : Fateh Benlala, Sofiane Bachali et Merzak Boudjelouah Ochestre les Bled’Arts . De la politique vers le culturel, après la performance artistique, les lectures de Poésies, les deux tables rondes, textes sociaux et politiques, […]
EvenementsCirque Electrique : Hommage aux victimes du 17 octobre 1961
Chanteurs : Fateh Benlala, Sofiane Bachali et Merzak Boudjelouah Ochestre les Bled’Arts .
De la politique vers le culturel, après la performance artistique, les lectures de Poésies, les deux tables rondes, textes sociaux et politiques, concert .
Exposition peintures : Sally Djeb Exposition pancartes suspendues avec les noms des victimes : Farida Aït Yakoub Présentatrice : Farida Ait Yakoub et Soad Baba Aissa Clôture présentation : Belaid Djamer
Merci à Hervé, Lisa et toute l’équipe du cirque électrique, ainsi que Bernadette Vallée de la librairie Planète IO de Rennes
https://www.facebook.com/algeriademocracyasso
https://algeriademocracy.com/
https://twitter.com/algeriademo
https://youtube.com/playlist?list=PLRkb-MBzjecm61o1Il7gCQ4e52FvfZSsL
Nous appelons à la reconnaissance du crime d’état ! Rencontre , 1er table ronde : sur le massacre du 17 octobre 1961 Ludivine Bantigny Historienne et écrivaine, Fabrice Riceputi Historien et écrivain, Edwy Plenel Journaliste et écrivain, Animée par Samia Messaoudi journaliste et écrivaine Présentation […]
EvenementsNous appelons à la reconnaissance du crime d’état ! Rencontre ,
1er table ronde : sur le massacre du 17 octobre 1961 Ludivine Bantigny Historienne et écrivaine, Fabrice Riceputi Historien et écrivain, Edwy Plenel Journaliste et écrivain, Animée par Samia Messaoudi journaliste et écrivaine Présentation du livre de Fabrice Riceputi : Ici on noya les Algériens.
2ème tables rondes : autour de la situation politique en Algérie Madjid Benchikch docteur en droit et professeur émérite et Malick Ait Aoudia Docteur en psychologie, Animé par Moka Assam.
Déclaration politique : Ghanima Ammour et Abderahim Moussaouer Présentation : Farida Aït Yakoub et Soad Baba Aïssa
Clôture Présentation : Belaid Djamer
Merci à Hervé, Lisa et toute l’équipe du cirque électrique , ainsi que Bernadette Vallée de la librairie Planète IO de Rennes.
https://www.facebook.com/algeriademocracyasso
https://algeriademocracy.com/
https://twitter.com/algeriademo
https://youtube.com/playlist?list=PLRkb-MBzjecm61o1Il7gCQ4e52FvfZSsL
Sous les ordres du préfet de police Maurice Papon et avec la complicité, et le silence du gouvernement colonial de l’époque, la répression policière, raciste, fit plus de 250 morts, jetés.es dans la Seine, plusieurs centaines de blessé.es, des milliers d’arrestations et d’incarcérations d’algériennes et […]
Communiqués EvenementsSous les ordres du préfet de police Maurice Papon et avec la complicité, et le silence du gouvernement colonial de l’époque, la répression policière, raciste, fit plus de 250 morts, jetés.es dans la Seine, plusieurs centaines de blessé.es, des milliers d’arrestations et d’incarcérations d’algériennes et d’algériens.
Soixante ans (60) ans après, nous appelons à la reconnaissance de ce crime d’État, par lequel nos ainés.es sont tombés.es. Comme nous exigeons, 59 ans après l’indépendance, l’arrêt immédiat de la répression et des exactions contre le peuple algérien à travers les arrestations arbitraires et les incarcérations en masse de détenus d’opinion par le bâillonnement de toutes les voix discordantes par le régime algérien, néocolonial.
Soyez présents-es ce mardi 5 octobre à 18h à la place de la République à Paris. Des citoyens-es organisent de 18h à 21h30 un hommage humble d’Octobre 88. Prises de paroles suivies d’un débat avec l’assistance. Exposition octobre 88 ou le rêve démocratique inachevé. Rappel […]
EvenementsSoyez présents-es ce mardi 5 octobre à 18h à la place de la République à Paris.
Des citoyens-es organisent de 18h à 21h30 un hommage humble d’Octobre 88.
Prises de paroles suivies d’un débat avec l’assistance.
Exposition octobre 88 ou le rêve démocratique inachevé.
Rappel des détenus-es du Hirak, Lecture de poèmes.
Moment de recueillement autour de quelques centaines de bougies allumées pour la circonstance.
Programme:
– Exposition photos/textes
-18h40: Prise de parole de Hakim Addad, Atmane Aggoun et Malik aït Aoudia (10 minutes chacun)
-19h10: Témoignages de personnes ayant pris part à octobre 88 – Said Kouadi et D’autres..
-20h00: Allumage des bougies
-Une minute de silence
-Lecture de poèmes par Ghanima ammour
-Témoignages et paroles libres
Vente de billets en ligne Afin que vous ayez une place, il est très conseillé de réserver votre billet en ligne soit directement sur cette page ou en appuyant sur ce bouton: Pendant le paiement, vous avez aussi la possibilité de faire un don à […]
EvenementsAfin que vous ayez une place, il est très conseillé de réserver votre billet en ligne soit directement sur cette page ou en appuyant sur ce bouton:
Pendant le paiement, vous avez aussi la possibilité de faire un don à notre groupe afin de financer nos futurs projets.
Voici le texte concernant cet évènement
Animation: Soad Baba Aïssa et Farida Aït Yakoub
17h30 – Projection du film « le silence du fleuve » de Mehdi Lallaoui.
18h30 – Poésies de Ghanima Ammour, poétesse, écrivaine.
18h40 – Intervention de la libraire Bernadette Vallée
18h45 – « Acheouiq » mode de chant kabyle avec Djidji
18h50 – 17 octobre 1961, texte du PEPS
19h00 – « Lettre à mon père » par Amara Ben Amara, militant.
19h05 – Poésies de Kateb Yacine, Textes de Leila Sebbar, d’Edwy Plenel, lues par des militantes .
19h20 – Répression d’hier et d’aujourd’hui, du colonial au néocolonial, texte des gilets jaunes
19h35 – Poésies de Ghanima Ammour.
19h45 – Présentation du livre de Fabrice Riceputi , en présence de l’auteur, de Ludivine Bantigny, historienne et écrivaine, d’Edwy Plenel, journaliste, animée par Samia Messaoudi, journaliste et écrivaine.
21h00 – La situation en Algérie avec Madjid Benchikh, professeur émérite en droit, et Malik Aït Aoudia, docteur psychologue, Animé par Moka ASSAM, militant
21h30 – Texte politique lu par Abderrahim Moussaouer, enseignant – formateur, et Ghanima Ammour poétesse, écrivaine.
21h40 – « Acheouiq » mode de chant kabyle avec Djidji
21h50 – Concert musical accompagné par l’orchestre « Les Bled’Arts » avec: Sofiane Bachali; Fateh Benlala; Merzak Boudjelouah.
23h30: Discours de clôture : Belaïd Djamer
Communiqué de RAJ « La date de l’audience de l’affaire opposant le ministère de l’intérieur et des collectivités locales à l’association RAJ est fixée pour ce mercredi 29 septembre 2021 au niveau du tribunal administratif d’Alger, sis à Bir-Mourad-Rais. Pour rappel, le ministère de l’intérieur et […]
CommuniquésCommuniqué de RAJ
« La date de l’audience de l’affaire opposant le ministère de l’intérieur et des collectivités locales à l’association RAJ est fixée pour ce mercredi 29 septembre 2021 au niveau du tribunal administratif d’Alger, sis à Bir-Mourad-Rais.
Pour rappel, le ministère de l’intérieur et des collectivités locale a engagé une procédure judiciaire contre l’association RAJ qui a été destinatrice, le 26 mai 2021, d’une citation à comparaître devant le tribunal administratif d’Alger, suite à une requête qu’il a déposée réclamant la dissolution de l’association, sous prétexte que ses activités sont en violation de la loi 12/06 régissant les associations et en contradiction avec les objectifs énumérés dans les statuts de l’association.
Pour se défendre, le RAJ a constitué un collectif d’avocats pour répondre aux requêtes déposées par le ministère de l’intérieur, lesquelles sont basées essentiellement sur les activités publiques de l’association durant le Hirak que RAJ considère compatibles pleinement avec ses objectifs et son mandat d’association de jeunes activant pour la citoyenneté et la promotion de l’implication des jeunes à la gestion de la cité.
Le RAJ en cohérence avec son mandat, s’est impliqué dans le mouvement populaire « Hirak » au côté de millions de citoyens-es et des organisations de la société civile en tant que force de proposition, de rassemblement et de médiation.
Il est important de rappeler également que le RAJ active publiquement et dans la légalité conformément à ses statuts et à la loi en vigueur depuis sa création en 1993.Durant toute cette longue période, le RAJ est resté fidèle à ses objectifs et principes et valeurs, à savoir la sensibilisation des jeunes, garçons et filles, à la citoyenneté et leurs initiation d’une manière active, efficace et pacifique à la gestion des affaires publiques, locales et nationales au service du développement du pays.
Durant ses 28 ans d’existence, de résistance et de travail dévoué , d’une génération à une autre, le RAJ a fait preuve, malgré le climat politique délétère, de son engagement et de son attachement à la cohésion et à l’unité nationale, aux valeurs de la citoyenneté, d’égalité, de libertés, de justice, de démocratie, de paix, de tolérance et de vivre ensemble. Fidèle à sa philosophie, RAJ est et demeurera toujours une force de rassemblement, de proposition, d’action, de mobilisation et de médiation autonome et indépendante.
Il est inconcevable de voire une association comme RAJ, qui a tant donné pour la jeunesse, poursuivie en justice pour ses activités, ses positions et son engagement pacifique et actif aux côtés du peuple et de sa jeunesse en quête de liberté, de dignité, de justice et de prospérité.
Cette poursuite judiciaire est intervenue, faut-il le préciser, après l’interdiction de ses activités, notamment celles organisées en dehors du siège national, sans oublier l’acharnement judiciaire à l’encontre de ses membres durant les premiers mois du Hirak où onze parmi eux ont été poursuivis en justice pour leurs opinions dont neuf ont été incarcérés et/ou mis sous contrôle judiciaire. Il s’agit incontestablement d’une régression et une menace sérieuse pour les acquis démocratiques d’octobre 88 arrachés de haute lutte dont : la liberté d’expression et d’association.
En fait, cette menace de dissolution de l’association RAJ qui a formé beaucoup de militants-es, qui fait partie de la mémoire collective des luttes des algériens-es et qui est l’un des témoins de toutes les périodes qu’a traversées l’Algérie après octobre 88, cache mal une tentation de faire taire toutes voix discordante et toute expression libre, et autonome, pourtant garantie par la constitution et les différentes conventions internationales que l’Algérie a ratifiées.
Le RAJ est convaincu qu’on ne peut construire un État de droit et démocratique, basé sur des institutions légitimes et crédibles, sans le strict respect des droits fondamentaux et des libertés démocratiques à même de permettre aux algériens-es de s’organiser et de s’exprimer en toute liberté.
A travers RAJ, c’est le mouvement associatif et la liberté d’association qui sont ciblés. Le procès du RAJ est celui de toute la société civile Algérienne et autonome, c’est le procès de la liberté d’association arrachée par des luttes et les sacrifices des générations de militants-es. L’Algérie a plus que jamais besoin de sa jeunesse et des Organisations qui portent les aspirations des algériens-es, d’une presse libre et d’une société civile forte, organisée et autonome, pour ouvrir, à travers sa proximité avec les citoyens, des espaces de médiation, de contre pouvoirs capables de contribuer, en toute liberté, au développement politique, économique, social et culturel du pays. Un impératif de nature à promouvoir sur le terrain, la démocratie participative et permettre aux citoyens-es de participer d’une manière continue, effective et active à la gestions des affaires publiques.
Tout en espérant que justice soit rendue, Le RAJ reste fidèle à ses engagements, à ses objectifs et continuera son mandat avec conviction et détermination.
Tout en appelant les autorités à cesser cette poursuite de trop contre association qui ne fait que son travail et exécuter son mandat, le RAJ tient à exprimer ses remerciements et salutations militantes à tous ceux et celles, individus soient ils, ou associations, collectifs et partis politiques, qui ont manifesté leur solidarité et soutien à son égard.
La liberté d’association n’est pas un délit, c’est un devoir citoyen.
La jeunesse n’est pas un danger mais une opportunité pour le pays.
Alger le 26/09/2021 RAJ »
La communauté Algérienne à l‘étranger Le mercredi, 11 août 2021 Depuis lundi 09 août 2021, la Kabylie vit une situation apocalyptique : desdizaines de feux de forêt, d’abord dans la région de Kabylie, ensuite dans 13 à14 Wilayas ont brûlé et brulent encore de nombreux […]
CommuniquésLa communauté Algérienne à l‘étranger
Le mercredi, 11 août 2021
Depuis lundi 09 août 2021, la Kabylie vit une situation apocalyptique : des
dizaines de feux de forêt, d’abord dans la région de Kabylie, ensuite dans 13 à
14 Wilayas ont brûlé et brulent encore de nombreux hectares.
Ces incendies ont causé la mort de dizaines de victimes innocentes, de centaines
d’animaux et ont détruit notamment, outre beaucoup de matériel et des
maisons, notamment des oliviers centenaires pourtant unique et seule
ressource vitale pour les victimes.
L’urgence est criante. Les quelques éléments de la protection civile, visiblement
en manque d’équipement et d’effectif, sont clairement dépassés par l’ampleur
de ces incendies. Dans certaines communes, il n’y a aucun élément de
protection civile, faute d’équipe suffisante et de moyens.
La population fait face à un phénomène qui la dépasse. Les villages sont
dévastés. Les volontaires tentent d’éteindre les feux avec des moyens
dérisoires, notamment avec un rameau d’olivier ou au moyen de sceaux d’eau.
C’est dire la gravité de la situation que vit la population touchée par ces
incendies.
Les hôpitaux sont réduits à pratiquer une médecine de guerre, sous équipés,
n’arrivent même plus à recevoir une bonne partie de ces victimes (brulures de
3’ème degré). Il faut rappeler que ces hôpitaux sont déjà saturés en raison de
la pandémie COVID 19 qui a atteint des taux extrêmement élevés de cas de
contamination. Ces centre médicaux manquent de tout (générateurs d’oxygène,
respirateurs, médicaments, ressources humaines).
Cette situation apocalyptique et qui nous préoccupe au plus haut point, nous
déchire le cœur puisque nous avons laissé dans notre pays, nos concitoyens,
entre autres nos parents, grands-parents, familles, proches et amis.
« Nous, membres de la communauté algérienne, lançons un appel à l’aide
internationale » par l’envoi de canadairs et la mise en place de toute urgence
d’un pont aérien afin d’acheminer notamment, une logistique appropriée, des
équipes de pompiers professionnels et du personnel soignant pour prêter
mainforte à nos concitoyens ainsi que tous les biens et services de santé tel que
le matériel médical, des médicaments etc
En remerciant de la prompte suite positive que la communauté internationale
réservera au présent appel, nous vous prions de croire que l’histoire retiendra
votre solidarité avec notre peuple qui en a tant besoin.
Liste des signataires :
Me Lachemi Belhocine. Avocat, Président ASF (Algériens sans frontières)
Professeur Arezki Beldjenna, Ph.D., Physicien chercheur,
Reza Guemmar, Chef de projet,
Lyazid Benami, militant
Kamel lakhdar Chaoueche, auteur et journaliste
Idir Belhocine, étudiant
Linda Belhocine, étudiante
Depuis la crise des concentrateurs d’oxygènes dans les hôpitaux algériens, à cause de l’augmentation de la demande, certes, mais largement engendrés par la défaillance générale du système de santé. Les médecins algériens qui ont manifesté entre 2017 et 2018 l’avaient déjà rappelés à l’époque, en […]
EvenementsDepuis la crise des concentrateurs d’oxygènes dans les hôpitaux algériens, à cause de l’augmentation de la demande, certes, mais largement engendrés par la défaillance générale du système de santé.
Les médecins algériens qui ont manifesté entre 2017 et 2018 l’avaient déjà rappelés à l’époque, en vain.
Sur fond de révolution pacifiste, le Hirak ou Tanekra, toujours en cours, un élan de solidarité exemplaire en Algérie pour faire face à cette pénurie qui tue des algériens par manque d’oxygène, a vu le jour entre Juillet et début Aout 2021
Grâce à des dons qui affluaient de partout où la communauté algérienne est présente, mais aussi grâce aux citoyens et industriels algériens déjà sur place, à l’image de M. Hamitouche (PDG de Soummam) et de M. Rebrab (PDG de CEVITAL)
Voici une vidéo concernant le geste de M. Hamitouche qui a permis de financer une vingtaine d’hôpitaux partout en Algérie:
Jusqu’à lors, tout va bien, ou presque. Car non seulement les dons ne suffiraient jamais, mais cet élan de solidarité est clairement contre-productif du point de vue du pouvoir algérien qui essaye de casser la révolution en cours depuis bien longtemps.
Il était donc hors de question de laisser installer des connexions entre régions d’Algérie. C’est même l’apanage de tout état de police qui ne doit sa survie qu’à la division politique, culturelle et linguistique.
Dans un pays, dit normal, cette même diversité est une richesse.
Maintenant que le citoyen algérien avait prouvé de sa capacité à se relever grâce à la solidarité face à la carence du pouvoir, le pouvoir en place devait TOUT faire pour casser la dynamique d’une manière ou d’une autre.
La raison d’état (qui permet au passage d’enrichir les poches de quelques dizaines de généraux et d’industriels) devait prendre le dessus et justifier toutes les atrocités possibles et inimaginables dans les semaines qui allaient suivre.
Et ça n’avait pas raté… Dans la nuit du 8 au 9 Aout, plusieurs départs de feux, essentiellement en Kabylie, ont été criminellement déclenchés.
Les autorités avaient même confirmé le caractère criminel de ces incendies, reste à savoir s’il y aura une enquête sérieuse qui confirmera ces départs de feu comme l’affirme le site https://zoom.earth , car le 9 Aout 2021 à 1h30, aucun feu n’était visible sur la carte: https://zoom.earth/#view=36.49784,4.3…,01:30,+2/layers=fires,radar:off mais à 1h45: https://zoom.earth/#view=36.49784,4.3…,01:45,+2/layers=fires,radar:off plusieurs départs de feux.
La Haine s’était donc abattu sur la Kabylie. Politique de la terre brûlée ?
L’image suivante est plus qu’illustratrice de l’état d’esprit du citoyen algérien.
Impossible d’échapper aux images antérieurs des forces anti-émeutes, par coups de milliers de policiers, plusieurs fois par semaine, réprimaient les manifestant PACIFISTES du Hirak, ou Tanekra depuis Février 2019 :
Faut-il rappeler que cette même révolution, n’a fait casser aucune vitre?
Mais revenons à l’élan de solidarité entre les régions d’Algérie. Voici comment ont été reçus les héros venus de très loin (ici de la région des Aurès), prêter main forte, presque main nues à la population Kabyle:
Voici quelques images insoutenables des feux en Kabylie entre le 9 et le 13 aout. A noter les moyens plus que dérisoires, dû à l’absence des autorités :
Sous le coup de l’émotion, un citoyen venu de Meliana (une ville à une centaine de kilomètres de l’ouest d’Alger) s’est retrouvé accusé de pyromane. Il n’avait pas suffit de plus pour qu’un lynchage en règle se produise.
Ce jeune s’appelait Djamel Ben Smail. Il a été brulé et décapité au milieu de la population.
Le lendemain, plusieurs personnes ont confirmé les choses suivantes:
Voici l’interview de feu Djamel Ben Smail, une journée avant son assassinat:
Voici le témoignage poignant du père de la victime, le lendemain de son assassinat:
Une question s’impose: Est-ce que le pouvoir va encore récidiver à casser cette fraternité entre les régions, qui émane du père même de la victime, le lendemain de son assassinat?
Maintenant que des représentants de la ville de Larvaa Nath Irathen (ex Front National) vont aller s’excuser à Meliana, aupres des parents de la victime, que va t-il se passer? Qui prendra le dessus, la raison ou la vendetta ?
Si les religieux se mêlent, ce sera clairement une situation de non-retour. Quand est-ce que la manipulation va s’arrêter? Jouer avec les émotions des citoyens va nous faire reculer de 50 ans, minimum.
Une autre question s’impose: Où est la justice en Algérie?
Tuer la Kabylie, c’est tuer toute révolution en Algérie.
L’opération 0 kabyle enclenché depuis le début de la révolution (affaire des drapeaux, etc.) sert exclusivement à casse l’élan démocratique de tout une région vers son destin. Ce même destin qui entraine tout un pays vers un état démocratique, universaliste et humaniste.
LA SOLIDARITÉ ENTRE LES REGIONS est bien la bête noire de tout pouvoir dans un état de police. Donc tout pronostic peut se baser sans crainte sur ce constat.
La plaie de juin 2001 encore béante, celle d’août 2021 le sera encore plus longtemps.
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Communiquésvisualiser le communiqué en PDF: LIEN
Le 7 juillet 2021
Communiqué de presse
Une délégation de la diaspora algérienne en Europe rencontre des parlementaires européens à Strasbourg
Une délégation constituée de membres de FreeAlgeria (*) et de l’intercollectif des organisations d’Algériens d’Ile-de-France (**), ont rencontré mercredi 7 juillet 2021, les députés européens Raphaël Glucksmann (Alliance Progressiste des Socialistes et Démocrates) et Pascal Durand (Renew Europe), au Parlement européen à Strasbourg.
Les membres de la délégation ont remis aux deux députés européens, une lettre ouverte adressée à l’ensemble des parlementaires européens, leur demandant de mettre à l’agenda des institutions européennes la question des libertés publiques et des droits humains en Algérie.
Les deux députés ont exprimé leur soutien avec le peuple algérien qui réclame pacifiquement depuis février 2019, un Etat de droit et une démocratie en Algérie.
Le 26 novembre 2020, le Parlement européen avait adopté à la quasi-unanimité, une
résolution « condamnant fermement l’escalade des arrestations et détentions illégales
et arbitraires et du harcèlement juridique dont sont victimes les journalistes, les
défenseurs des droits de l’homme, les syndicalistes, les avocats, les membres de la
société civile et les militants pacifiques en Algérie ».
Au travers de cette lettre ouverte, la délégation interpelle les parlementaires européens
sur la nécessité d’assurer un suivi de la résolution de novembre dernier et leur
demande, au nom de la solidarité internationale, d’apporter leur soutien au camps des
démocrates algériens qui subissent aujourd’hui de plein fouet, la dérive autoritaire du
régime.