Egalité, Humanisme et Universalisme
Marche des diasporas amazighes à Paris/Printemps berbère 2023 Mail: printemps.amazigh2023diaspora@gmail.com 43ème PRINTEMPS BERBÈRE/AMAZIGH MARCHE DES DIASPORAS AMAZIGHES À PARIS LE DIMANCHE 23 AVRIL 2023, A PARTIR DE 14H00, DE LA PLACE STALINGRAD À LA PLACE DE LA RÉPUBLIQUE Cet appel à une marche des diasporas […]
Communiqués EvenementsAlgeria Democracy organise 2 evenements : Voici la liste des invitées:
Combat des femmes Communiqués EvenementsLE 8 MARS, JOURNÉE INTERNATIONALE DE LUTTE POUR LES DROITS DES FEMMES. Date symbolique du combat des femmes depuis plus de 100 ans. Les droits des femmes, MAMAN NE POUVAIT PAS VENIR, C’EST MOI QUI PRENDS LE RELAIS… POUR LUTTER Pancarte durant la marche du […]
Combat des femmesVersion PDF, cliquer ici: https://algeriademocracy.com/wp-content/uploads/2022/06/Statuts-Algeria-Democracy-2022-03-27.pdf Articles des statuts Article 1 : Nom Il est fondé entre les adhérents aux présents statuts une association à but non lucratif régie par la loi du 1er Juillet 1901 et le décret du 16 août 1901, ayant pour titre « […]
CommuniquésVersion PDF, cliquer ici: https://algeriademocracy.com/wp-content/uploads/2022/06/Statuts-Algeria-Democracy-2022-03-27.pdf
Article 1 : Nom
Il est fondé entre les adhérents aux présents statuts une association à but non lucratif régie par la loi du 1er Juillet 1901 et le décret du 16 août 1901, ayant pour titre « Algeria Democracy »
Article 2 : Objet
L’association s’inscrit également dans les luttes pour le droit des minorités sans discrimination de genre.
L’association a également pour objet la promotion de l’enseignement de la langue Algérienne (DARRIDJA) et de la langue Amazigh : langue nationale et officielle, et la reconnaissance pluriculturelle du peuple Algérien dans toutes ses composantes, ainsi que l’enseignement de l’histoire Algérienne dans toute sa richesse et de ses dimensions multiples.
Article 3 : Moyens d’action
Article 4 : Siège social
Le siège social est fixé à : 77120 Coulommiers.
Il pourra être transféré par simple décision du Bureau et ratification de l’Assemblée générale, si nécessaire.
Article 5 : Durée
La durée de l’association est illimitée
Article 6 : Adhésion
Pour faire partie de l’association, la qualité de membre adhérent ne peut s’acquérir qu’après versement de la cotisation annuelle, et après avoir pris connaissance du règlement et validé par chaque membre à son adhésion.
Article 7 :
La cotisation est fixée annuellement et son montant peut être revu à l’occasion des Assemblées Générales
Article 8 :
La qualité de membre se perd par :
Article 9 : Les ressources de l’association comprennent :
Article 10 :
L’association est administrée par un bureau composé d’au moins deux membres adhérents, élus pour 24 mois par l’Assemblée Générale et rééligibles. Le Bureau choisit parmi ses membres un Président et un trésorier. Les décisions sont prises à la majorité.
Article 11 :
L’assemblée Générale comprend tous les membres de l’association et se réunit chaque année. La convocation est envoyée 15 jours avant la date prévue.
Article 12 :
En cas de dissolution prononcée par les deux tiers des membres présents à l’Assemblée Générale, deux liquidateurs choisis parmi les membres actifs sont nommés et l’actif, est dévolu, s’il y lieu, conformément à l’article 9 de la loi du 1er juillet 1901 et au décret du 16 aout 1901, selon les orientations fixées en Assemblée générale.
Fait le 27 mars 2022
Le président : ASSAM Mokrane | La trésorière : Soad Baba Aïssa | Secrétaire général : Amara Ben Amara |
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Communiqués EvenementsMadame la Haut-Commissaire,
Au cours des derniers mois, les autorités algériennes ont intensifié leurs manœuvres pour faire taire la dissidence pacifique et étouffer la société civile indépendante.
Un exemple de cette escalade est l’arrestation le 18 février du défenseur des droits humains Zaki Hannache, qui documente depuis 2019 les arrestations et les procès de personnes emprisonnées pour leur prise de parole ou leur activisme pacifique. Il est actuellement en détention provisoire pour une durée potentiellement longue, pour avoir prétendument fait « l’apologie du terrorisme » et pour quatre autres chefs d’accusation non fondés.
L’activisme civil et politique pacifique et le journalisme indépendant sont désormais criminalisés en Algérie comme jamais auparavant ces dernières années. Avant son arrestation, Zaki Hannache estimait que le nombre d’Algérien.nes emprison.nées pour avoir exercé pacifiquement leur liberté d’expression, de réunion et d’association avait atteint un nouveau record depuis 2019 (340 personnes au 9 février 2022).
Les tribunaux algériens ont statué en faveur de requête du gouvernement visant à suspendre un parti politique en janvier et à dissoudre un important groupe de défense des droits en octobre 2021. Au cours des deux derniers mois, Faleh Hammoudi, membre des bureaux exécutifs des organisations syndicales SNAPAP et CGATA et président de la section de la Ligue algérienne des droits de l’homme (LADDH) à Tlemcen, a été condamné à 3 ans de prison, en utilisant la fausse accusation de “gestion d’une organisation non enregistrée”, tandis que Fethi Ghares, coordinateur national du Mouvement démocratique et social (MDS), a été condamné à 2 ans de prison.
Un nombre croissant d’individus ont été poursuivis pour des accusations de terrorisme formulées de manière trop vague – parmi lesquels les journalistes Hassan Bouras, Mohamed Moloudj et Abdelkrim Zeghileche, les défenseurs des droits humains Zaki Hannache et Kamira Nait Sid, l’avocat Abderraouf Arslane, et Slimane Bouhafs, un réfugié algérien reconnu par les Nations Unies et retourné de force de Tunis.
Les procédures spéciales des Nations Unies ont de plus en plus et de manière constante exprimé leur inquiétude concernant les arrestations arbitraires et l’usage illégal de la force, les procès inéquitables, l’utilisation abusive des accusations de terrorisme et les formulations trop vagues dans la législation antiterroriste.
La situation en Algérie justifie une action urgente de la part du Conseil des Droits de l’Homme.
Le Conseil ne doit pas abandonner les Algérien.nes qui se battent pour la défense des droits fondamentaux.
Merci.
Madam High Commissioner,
In the last few months, Algerian authorities have escalated their tactics to silence peaceful dissent and suffocate independent civil society.
As one illustration of this escalation, authorities on 18 February arrested human rights defender Zaki Hannache, who has been documenting arrests and trials of people imprisoned for their peaceful speech or activism since 2019. He is now in pretrial detention for a potential long duration for allegedly “justifying terrorism” and four other unfounded charges.
Peaceful civil and political activism and independent journalism are now criminalised in Algeria as never before in recent years. Before his arrest, Zaki Hannache estimated that the number of Algerians imprisoned for the peaceful exercise of their freedom of expression, assembly and association had reached a new record since 2019 (340 as of 9 February 2022).
Algerian courts ruled in favour of government petitions to suspend a political party in January and to dissolve a prominent rights group in October 2021. In the last two months, Faleh Hammoudi, member of the executive bureaus of union organisations SNAPAP and CGATA and president of the section of the Algerian League for Human Rights (LADDH) in Tlemcen, was sentenced to 3 years in prison, including for “running an unregistered organisation”, while Fethi Ghares, national coordinator of the Democratic and Social Movement (MDS), was sentenced to 2 years of prison.
An increasing number of individuals have been prosecuted under broadly worded terrorism charges – among them journalists Hassan Bouras, Mohamed Moloudj and Abdelkrim Zeghileche, human rights defenders Zaki Hannache and Kamira Nait Sid, lawyer Abderraouf Arslane, and Slimane Bouhafs, an Algerian UN-recognized refugee forcibly returned from Tunis.
UN Special Procedures have consistently and increasingly raised concern about arbitrary arrests and unlawful use of force, unfair trials, the misuse of terrorism charges and the vague wording in counter terrorism legislation. The situation in Algeria warrants urgent action from the HRC.
The Council should not abandon Algerians struggling for their fundamental rights.
Thank you.
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EvenementsDébat après diffusion du film de Mathieu Rigouste : un seul héros, le peuple Nous remercions Nils Andersson et toutes les personnes qui sont intervenues, ainsi que le public. Co-organisation : Algeriademocracy , SNAPS et La Parole Errante https://www.facebook.com/algeriademocracyasso https://algeriademocracy.com/ https://twitter.com/algeriademo
EvenementsDébat après diffusion du film de Mathieu Rigouste : un seul héros, le peuple Nous remercions Nils Andersson et toutes les personnes qui sont intervenues, ainsi que le public.
Co-organisation : Algeriademocracy , SNAPS et La Parole Errante
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SOURCE : https://unseulheroslepeuple.org/2020/11/27/un-seul-heros-le-peuple-nouvelle-diffusion-hiver2020/ Trois ans après la « Bataille d’Alger », le peuple prend sa revanche. Un site, un livre et un film sur les soulèvements de décembre 1960 en Algérie et la mise en échec de la contre-insurrection. Le projet Un Seul Héros Le Peuple repose […]
EvenementsSOURCE : https://unseulheroslepeuple.org/2020/11/27/un-seul-heros-le-peuple-nouvelle-diffusion-hiver2020/
Trois ans après la « Bataille d’Alger », le peuple prend sa revanche.
Un site, un livre et un film sur les soulèvements de décembre 1960 en Algérie et la mise en échec de la contre-insurrection.
Le projet Un Seul Héros Le Peuple repose sur une recherche socio-historique de 7 ans sur les manifestations populaires de décembre 1960 en Algérie, au cours desquelles le peuple algérien a pris lui-même en main sa libération.
Il s’agissait de réaliser un site internet,un livre et un film documentaire.
Nous avons réussi à aller au bout de cette première séquence.
Le site fonctionne.
Le livre est disponible en librairies et sur internet : http://www.pmneditions.com/?p=701
et le film est prêt. Voici la bande annonce/Trailer :
FILM : LE SILENCE DU FLEUVE de Agnès Denis et Mehdi Lallaoui et l’association au nom de la mémoire. Performance artistique de Sally Djeb , Youlia Neloubina +participants Lecture de poème : Moho Sahraoui poème de Sally Djeb Lecture de poèmes : Ghanima Ammour Achewicq […]
EvenementsFILM : LE SILENCE DU FLEUVE de Agnès Denis et Mehdi Lallaoui et l’association au nom de la mémoire.
Performance artistique de Sally Djeb , Youlia Neloubina +participants Lecture de poème : Moho Sahraoui poème de Sally Djeb
Lecture de poèmes : Ghanima Ammour Achewicq : chant traditionnel Kabyle : Djidji
Lecture de textes: Les Gilets Jaunes , PEPS Lecture de la préface de Ludivine Bantigny, du livre de Fabienne Serbah le Jeannic : les trentes Glorieuse Par Nina
Lettre à mon père : Amara Benamara
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Cirque Electrique : Hommage aux victimes du 17 octobre 1961 Chanteurs : Fateh Benlala, Sofiane Bachali et Merzak Boudjelouah Ochestre les Bled’Arts . De la politique vers le culturel, après la performance artistique, les lectures de Poésies, les deux tables rondes, textes sociaux et politiques, […]
EvenementsCirque Electrique : Hommage aux victimes du 17 octobre 1961
Chanteurs : Fateh Benlala, Sofiane Bachali et Merzak Boudjelouah Ochestre les Bled’Arts .
De la politique vers le culturel, après la performance artistique, les lectures de Poésies, les deux tables rondes, textes sociaux et politiques, concert .
Exposition peintures : Sally Djeb Exposition pancartes suspendues avec les noms des victimes : Farida Aït Yakoub Présentatrice : Farida Ait Yakoub et Soad Baba Aissa Clôture présentation : Belaid Djamer
Merci à Hervé, Lisa et toute l’équipe du cirque électrique, ainsi que Bernadette Vallée de la librairie Planète IO de Rennes
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Nous appelons à la reconnaissance du crime d’état ! Rencontre , 1er table ronde : sur le massacre du 17 octobre 1961 Ludivine Bantigny Historienne et écrivaine, Fabrice Riceputi Historien et écrivain, Edwy Plenel Journaliste et écrivain, Animée par Samia Messaoudi journaliste et écrivaine Présentation […]
EvenementsNous appelons à la reconnaissance du crime d’état ! Rencontre ,
1er table ronde : sur le massacre du 17 octobre 1961 Ludivine Bantigny Historienne et écrivaine, Fabrice Riceputi Historien et écrivain, Edwy Plenel Journaliste et écrivain, Animée par Samia Messaoudi journaliste et écrivaine Présentation du livre de Fabrice Riceputi : Ici on noya les Algériens.
2ème tables rondes : autour de la situation politique en Algérie Madjid Benchikch docteur en droit et professeur émérite et Malick Ait Aoudia Docteur en psychologie, Animé par Moka Assam.
Déclaration politique : Ghanima Ammour et Abderahim Moussaouer Présentation : Farida Aït Yakoub et Soad Baba Aïssa
Clôture Présentation : Belaid Djamer
Merci à Hervé, Lisa et toute l’équipe du cirque électrique , ainsi que Bernadette Vallée de la librairie Planète IO de Rennes.
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Sous les ordres du préfet de police Maurice Papon et avec la complicité, et le silence du gouvernement colonial de l’époque, la répression policière, raciste, fit plus de 250 morts, jetés.es dans la Seine, plusieurs centaines de blessé.es, des milliers d’arrestations et d’incarcérations d’algériennes et […]
Communiqués EvenementsSous les ordres du préfet de police Maurice Papon et avec la complicité, et le silence du gouvernement colonial de l’époque, la répression policière, raciste, fit plus de 250 morts, jetés.es dans la Seine, plusieurs centaines de blessé.es, des milliers d’arrestations et d’incarcérations d’algériennes et d’algériens.
Soixante ans (60) ans après, nous appelons à la reconnaissance de ce crime d’État, par lequel nos ainés.es sont tombés.es. Comme nous exigeons, 59 ans après l’indépendance, l’arrêt immédiat de la répression et des exactions contre le peuple algérien à travers les arrestations arbitraires et les incarcérations en masse de détenus d’opinion par le bâillonnement de toutes les voix discordantes par le régime algérien, néocolonial.
Soyez présents-es ce mardi 5 octobre à 18h à la place de la République à Paris. Des citoyens-es organisent de 18h à 21h30 un hommage humble d’Octobre 88. Prises de paroles suivies d’un débat avec l’assistance. Exposition octobre 88 ou le rêve démocratique inachevé. Rappel […]
EvenementsSoyez présents-es ce mardi 5 octobre à 18h à la place de la République à Paris.
Des citoyens-es organisent de 18h à 21h30 un hommage humble d’Octobre 88.
Prises de paroles suivies d’un débat avec l’assistance.
Exposition octobre 88 ou le rêve démocratique inachevé.
Rappel des détenus-es du Hirak, Lecture de poèmes.
Moment de recueillement autour de quelques centaines de bougies allumées pour la circonstance.
Programme:
– Exposition photos/textes
-18h40: Prise de parole de Hakim Addad, Atmane Aggoun et Malik aït Aoudia (10 minutes chacun)
-19h10: Témoignages de personnes ayant pris part à octobre 88 – Said Kouadi et D’autres..
-20h00: Allumage des bougies
-Une minute de silence
-Lecture de poèmes par Ghanima ammour
-Témoignages et paroles libres
Algérie ou l’octobre des libertés,
Dans le sillage des mouvements citoyens revendiquant la liberté, la justice sociale et un régime démocratique (1980/1986), Octobre 1988 sonne comme un des rendez-vous les plus importants et les plus marquants de l’histoire de l’Algérie indépendante.
En plein marasme social, au temps du tout unique (pensée, parti, organisations de masses, journaux et autre médias uniques), Octobre 88 arrive pour ébranler les certitudes du régime algérien représenté à l’époque par le président Chadli.
Des Algériens-es, en particulier des jeunes, sortent dans les rues d’Alger et ensuite de l’Algérie entière en ce 5 Octobre pour crier haut et fort leur volonté de changement, tant dans le domaine social que politique.
Le pouvoir, fidèle à ses habitudes et à sa nature, réagit violemment et choisit la répression, des plus féroces pour essayer de faire taire le mouvement populaire en cours. Pour la première fois depuis l’indépendance, l’armée nationale populaire tire sur le peuple, il en résulte des centaines de morts en quelques jours.
La torture est de mise, en ces sombres jours de répression et cela à grande échelle. Des centaines de personnes surtout des jeunes sont arrêtés, interrogés et soumis à la torture comme au « bon vieux temps des colonies ».
La solidarité nationale et internationale s’organise alors pour faire cesser cette pratique immonde par sa dénonciation mais aussi pour soutenir les revendications populaires pour le changement, une vie plus libre et plus digne.
Malgré la féroce répression. Malgré les manipulations du pouvoir et ses relais, il ne peut faire autrement que d’accepter d’ouvrir à minima le champ politique et médiatique de l’époque par la reconnaissance d’associations à caractère politique (descendantes de partis politiques en Algérie) et d’une presse privée se voulant à l’époque plus libre que la presse du régime. Ce fut le début d’une trop courte période appelée par un grand homme politique algérien, « récréation démocratique ». Période de trois ans qui a vu toute l’Algérie se lancer corps et âmes dans l’apprentissage de la pratique politique et de la démocratie, même si ce fut une démocratie imparfaite.
Aujourd’hui, après le nouvel immense mouvement populaire et citoyen du Hirak enclenché en Février 2019, l’Algérie revit une autre période d’espoir-s et de répressions-s.
Parce que notre avenir est fait de la connaissance de notre passé, récent et lointain.
Parce que nous ne voulons pas d’oubli ni perdre totalement nos acquis de 88 .
Parce que nous devons puiser de nos échecs pour construire nos victoires à venir.
Parce que nous voulons rendre hommages aux morts et martyrisés d’Octobre 88.
Parce que nous nous devons de continuer à revendiquer la libération des détenus-es politiques et d’opinions du HIrak qui croupissent dans les prisons algériennes.
Parce que notre volonté de changement de régime est toujours d’actualité et la démocratie notre objectif.
Parce que la voix des Algériens-es doit se faire entendre y compris à l’international.