Sous les ordres du préfet de police Maurice Papon et avec la complicité, et le silence du gouvernement colonial de l’époque, la répression policière, raciste, fit plus de 250 morts, jetés.es dans la Seine, plusieurs centaines de blessé.es, des milliers d’arrestations et d’incarcérations d’algériennes et d’algériens.
Soixante ans (60) ans après, nous appelons à la reconnaissance de ce crime d’État, par lequel nos ainés.es sont tombés.es. Comme nous exigeons, 59 ans après l’indépendance, l’arrêt immédiat de la répression et des exactions contre le peuple algérien à travers les arrestations arbitraires et les incarcérations en masse de détenus d’opinion par le bâillonnement de toutes les voix discordantes par le régime algérien, néocolonial.