Egalité, Humanisme et Universalisme
Le 14 juillet 1953, à l’issue d’une manifestation populaire qui s’achève place de la Nation, l’imposant et pacifique cortège des militants algériens du MTLD (Mouvement pour le Triomphe des Libertés Démocratiques), qui ferme la marche, est brutalement attaqué par la police parisienne. Alors que les […]
Communiqués EvenementsC’est une séance exceptionnelle qui vous est proposée Dimanche 14 mai 2023 à 11h : « Les balles du 14 juillet », documentaire inédit de Daniel Kupferstein, séance animée par la Ligue des droits de l’Homme. Séance suivie d’un débat avec le réalisateur Daniel Kupferstein et l’historien Alain […]
CommuniquésVente de billets en ligne Afin que vous ayez une place, il est très conseillé de réserver votre billet en ligne soit directement sur cette page ou en appuyant sur ce bouton: Pendant le paiement, vous avez aussi la possibilité de faire un don à […]
EvenementsAfin que vous ayez une place, il est très conseillé de réserver votre billet en ligne soit directement sur cette page ou en appuyant sur ce bouton:
Pendant le paiement, vous avez aussi la possibilité de faire un don à notre groupe afin de financer nos futurs projets.
Voici le texte concernant cet évènement
Sous les ordres du préfet de police Maurice Papon et avec la complicité, et le silence du gouvernement colonial de l’époque, la répression policière, raciste, fit plus de 250 morts, jetés.es dans la Seine, plusieurs centaines de blessé.es, des milliers d’arrestations et d’incarcérations d’algériennes et d’algériens.
Soixante ans (60) ans après, nous appelons à la reconnaissance de ce crime d’État, par lequel nos ainés.es sont tombés.es. Comme nous exigeons, 59 ans après l’indépendance, l’arrêt immédiat de la répression et des exactions contre le peuple algérien à travers les arrestations arbitraires et les incarcérations en masse de détenus d’opinion par le bâillonnement de toutes les voix discordantes par le régime algérien, néocolonial.
Animation: Soad Baba Aïssa et Farida Aït Yakoub
17h30 – Projection du film « le silence du fleuve » de Mehdi Lallaoui.
18h30 – Poésies de Ghanima Ammour, poétesse, écrivaine.
18h40 – Intervention de la libraire Bernadette Vallée
18h45 – « Acheouiq » mode de chant kabyle avec Djidji
18h50 – 17 octobre 1961, texte du PEPS
19h00 – « Lettre à mon père » par Amara Ben Amara, militant.
19h05 – Poésies de Kateb Yacine, Textes de Leila Sebbar, d’Edwy Plenel, lues par des militantes .
19h20 – Répression d’hier et d’aujourd’hui, du colonial au néocolonial, texte des gilets jaunes
19h35 – Poésies de Ghanima Ammour.
19h45 – Présentation du livre de Fabrice Riceputi , en présence de l’auteur, de Ludivine Bantigny, historienne et écrivaine, d’Edwy Plenel, journaliste, animée par Samia Messaoudi, journaliste et écrivaine.
21h00 – La situation en Algérie avec Madjid Benchikh, professeur émérite en droit, et Malik Aït Aoudia, docteur psychologue, Animé par Moka ASSAM, militant
21h30 – Texte politique lu par Abderrahim Moussaouer, enseignant – formateur, et Ghanima Ammour poétesse, écrivaine.
21h40 – « Acheouiq » mode de chant kabyle avec Djidji
21h50 – Concert musical accompagné par l’orchestre « Les Bled’Arts » avec: Sofiane Bachali; Fateh Benlala; Merzak Boudjelouah.
23h30: Discours de clôture : Belaïd Djamer
Communiqué de RAJ « La date de l’audience de l’affaire opposant le ministère de l’intérieur et des collectivités locales à l’association RAJ est fixée pour ce mercredi 29 septembre 2021 au niveau du tribunal administratif d’Alger, sis à Bir-Mourad-Rais. Pour rappel, le ministère de l’intérieur et […]
CommuniquésCommuniqué de RAJ
« La date de l’audience de l’affaire opposant le ministère de l’intérieur et des collectivités locales à l’association RAJ est fixée pour ce mercredi 29 septembre 2021 au niveau du tribunal administratif d’Alger, sis à Bir-Mourad-Rais.
Pour rappel, le ministère de l’intérieur et des collectivités locale a engagé une procédure judiciaire contre l’association RAJ qui a été destinatrice, le 26 mai 2021, d’une citation à comparaître devant le tribunal administratif d’Alger, suite à une requête qu’il a déposée réclamant la dissolution de l’association, sous prétexte que ses activités sont en violation de la loi 12/06 régissant les associations et en contradiction avec les objectifs énumérés dans les statuts de l’association.
Pour se défendre, le RAJ a constitué un collectif d’avocats pour répondre aux requêtes déposées par le ministère de l’intérieur, lesquelles sont basées essentiellement sur les activités publiques de l’association durant le Hirak que RAJ considère compatibles pleinement avec ses objectifs et son mandat d’association de jeunes activant pour la citoyenneté et la promotion de l’implication des jeunes à la gestion de la cité.
Le RAJ en cohérence avec son mandat, s’est impliqué dans le mouvement populaire « Hirak » au côté de millions de citoyens-es et des organisations de la société civile en tant que force de proposition, de rassemblement et de médiation.
Il est important de rappeler également que le RAJ active publiquement et dans la légalité conformément à ses statuts et à la loi en vigueur depuis sa création en 1993.Durant toute cette longue période, le RAJ est resté fidèle à ses objectifs et principes et valeurs, à savoir la sensibilisation des jeunes, garçons et filles, à la citoyenneté et leurs initiation d’une manière active, efficace et pacifique à la gestion des affaires publiques, locales et nationales au service du développement du pays.
Durant ses 28 ans d’existence, de résistance et de travail dévoué , d’une génération à une autre, le RAJ a fait preuve, malgré le climat politique délétère, de son engagement et de son attachement à la cohésion et à l’unité nationale, aux valeurs de la citoyenneté, d’égalité, de libertés, de justice, de démocratie, de paix, de tolérance et de vivre ensemble. Fidèle à sa philosophie, RAJ est et demeurera toujours une force de rassemblement, de proposition, d’action, de mobilisation et de médiation autonome et indépendante.
Il est inconcevable de voire une association comme RAJ, qui a tant donné pour la jeunesse, poursuivie en justice pour ses activités, ses positions et son engagement pacifique et actif aux côtés du peuple et de sa jeunesse en quête de liberté, de dignité, de justice et de prospérité.
Cette poursuite judiciaire est intervenue, faut-il le préciser, après l’interdiction de ses activités, notamment celles organisées en dehors du siège national, sans oublier l’acharnement judiciaire à l’encontre de ses membres durant les premiers mois du Hirak où onze parmi eux ont été poursuivis en justice pour leurs opinions dont neuf ont été incarcérés et/ou mis sous contrôle judiciaire. Il s’agit incontestablement d’une régression et une menace sérieuse pour les acquis démocratiques d’octobre 88 arrachés de haute lutte dont : la liberté d’expression et d’association.
En fait, cette menace de dissolution de l’association RAJ qui a formé beaucoup de militants-es, qui fait partie de la mémoire collective des luttes des algériens-es et qui est l’un des témoins de toutes les périodes qu’a traversées l’Algérie après octobre 88, cache mal une tentation de faire taire toutes voix discordante et toute expression libre, et autonome, pourtant garantie par la constitution et les différentes conventions internationales que l’Algérie a ratifiées.
Le RAJ est convaincu qu’on ne peut construire un État de droit et démocratique, basé sur des institutions légitimes et crédibles, sans le strict respect des droits fondamentaux et des libertés démocratiques à même de permettre aux algériens-es de s’organiser et de s’exprimer en toute liberté.
A travers RAJ, c’est le mouvement associatif et la liberté d’association qui sont ciblés. Le procès du RAJ est celui de toute la société civile Algérienne et autonome, c’est le procès de la liberté d’association arrachée par des luttes et les sacrifices des générations de militants-es. L’Algérie a plus que jamais besoin de sa jeunesse et des Organisations qui portent les aspirations des algériens-es, d’une presse libre et d’une société civile forte, organisée et autonome, pour ouvrir, à travers sa proximité avec les citoyens, des espaces de médiation, de contre pouvoirs capables de contribuer, en toute liberté, au développement politique, économique, social et culturel du pays. Un impératif de nature à promouvoir sur le terrain, la démocratie participative et permettre aux citoyens-es de participer d’une manière continue, effective et active à la gestions des affaires publiques.
Tout en espérant que justice soit rendue, Le RAJ reste fidèle à ses engagements, à ses objectifs et continuera son mandat avec conviction et détermination.
Tout en appelant les autorités à cesser cette poursuite de trop contre association qui ne fait que son travail et exécuter son mandat, le RAJ tient à exprimer ses remerciements et salutations militantes à tous ceux et celles, individus soient ils, ou associations, collectifs et partis politiques, qui ont manifesté leur solidarité et soutien à son égard.
La liberté d’association n’est pas un délit, c’est un devoir citoyen.
La jeunesse n’est pas un danger mais une opportunité pour le pays.
Alger le 26/09/2021 RAJ »
La communauté Algérienne à l‘étranger Le mercredi, 11 août 2021 Depuis lundi 09 août 2021, la Kabylie vit une situation apocalyptique : desdizaines de feux de forêt, d’abord dans la région de Kabylie, ensuite dans 13 à14 Wilayas ont brûlé et brulent encore de nombreux […]
CommuniquésLa communauté Algérienne à l‘étranger
Le mercredi, 11 août 2021
Depuis lundi 09 août 2021, la Kabylie vit une situation apocalyptique : des
dizaines de feux de forêt, d’abord dans la région de Kabylie, ensuite dans 13 à
14 Wilayas ont brûlé et brulent encore de nombreux hectares.
Ces incendies ont causé la mort de dizaines de victimes innocentes, de centaines
d’animaux et ont détruit notamment, outre beaucoup de matériel et des
maisons, notamment des oliviers centenaires pourtant unique et seule
ressource vitale pour les victimes.
L’urgence est criante. Les quelques éléments de la protection civile, visiblement
en manque d’équipement et d’effectif, sont clairement dépassés par l’ampleur
de ces incendies. Dans certaines communes, il n’y a aucun élément de
protection civile, faute d’équipe suffisante et de moyens.
La population fait face à un phénomène qui la dépasse. Les villages sont
dévastés. Les volontaires tentent d’éteindre les feux avec des moyens
dérisoires, notamment avec un rameau d’olivier ou au moyen de sceaux d’eau.
C’est dire la gravité de la situation que vit la population touchée par ces
incendies.
Les hôpitaux sont réduits à pratiquer une médecine de guerre, sous équipés,
n’arrivent même plus à recevoir une bonne partie de ces victimes (brulures de
3’ème degré). Il faut rappeler que ces hôpitaux sont déjà saturés en raison de
la pandémie COVID 19 qui a atteint des taux extrêmement élevés de cas de
contamination. Ces centre médicaux manquent de tout (générateurs d’oxygène,
respirateurs, médicaments, ressources humaines).
Cette situation apocalyptique et qui nous préoccupe au plus haut point, nous
déchire le cœur puisque nous avons laissé dans notre pays, nos concitoyens,
entre autres nos parents, grands-parents, familles, proches et amis.
« Nous, membres de la communauté algérienne, lançons un appel à l’aide
internationale » par l’envoi de canadairs et la mise en place de toute urgence
d’un pont aérien afin d’acheminer notamment, une logistique appropriée, des
équipes de pompiers professionnels et du personnel soignant pour prêter
mainforte à nos concitoyens ainsi que tous les biens et services de santé tel que
le matériel médical, des médicaments etc
En remerciant de la prompte suite positive que la communauté internationale
réservera au présent appel, nous vous prions de croire que l’histoire retiendra
votre solidarité avec notre peuple qui en a tant besoin.
Liste des signataires :
Me Lachemi Belhocine. Avocat, Président ASF (Algériens sans frontières)
Professeur Arezki Beldjenna, Ph.D., Physicien chercheur,
Reza Guemmar, Chef de projet,
Lyazid Benami, militant
Kamel lakhdar Chaoueche, auteur et journaliste
Idir Belhocine, étudiant
Linda Belhocine, étudiante
Depuis la crise des concentrateurs d’oxygènes dans les hôpitaux algériens, à cause de l’augmentation de la demande, certes, mais largement engendrés par la défaillance générale du système de santé. Les médecins algériens qui ont manifesté entre 2017 et 2018 l’avaient déjà rappelés à l’époque, en […]
EvenementsDepuis la crise des concentrateurs d’oxygènes dans les hôpitaux algériens, à cause de l’augmentation de la demande, certes, mais largement engendrés par la défaillance générale du système de santé.
Les médecins algériens qui ont manifesté entre 2017 et 2018 l’avaient déjà rappelés à l’époque, en vain.
Sur fond de révolution pacifiste, le Hirak ou Tanekra, toujours en cours, un élan de solidarité exemplaire en Algérie pour faire face à cette pénurie qui tue des algériens par manque d’oxygène, a vu le jour entre Juillet et début Aout 2021
Grâce à des dons qui affluaient de partout où la communauté algérienne est présente, mais aussi grâce aux citoyens et industriels algériens déjà sur place, à l’image de M. Hamitouche (PDG de Soummam) et de M. Rebrab (PDG de CEVITAL)
Voici une vidéo concernant le geste de M. Hamitouche qui a permis de financer une vingtaine d’hôpitaux partout en Algérie:
Jusqu’à lors, tout va bien, ou presque. Car non seulement les dons ne suffiraient jamais, mais cet élan de solidarité est clairement contre-productif du point de vue du pouvoir algérien qui essaye de casser la révolution en cours depuis bien longtemps.
Il était donc hors de question de laisser installer des connexions entre régions d’Algérie. C’est même l’apanage de tout état de police qui ne doit sa survie qu’à la division politique, culturelle et linguistique.
Dans un pays, dit normal, cette même diversité est une richesse.
Maintenant que le citoyen algérien avait prouvé de sa capacité à se relever grâce à la solidarité face à la carence du pouvoir, le pouvoir en place devait TOUT faire pour casser la dynamique d’une manière ou d’une autre.
La raison d’état (qui permet au passage d’enrichir les poches de quelques dizaines de généraux et d’industriels) devait prendre le dessus et justifier toutes les atrocités possibles et inimaginables dans les semaines qui allaient suivre.
Et ça n’avait pas raté… Dans la nuit du 8 au 9 Aout, plusieurs départs de feux, essentiellement en Kabylie, ont été criminellement déclenchés.
Les autorités avaient même confirmé le caractère criminel de ces incendies, reste à savoir s’il y aura une enquête sérieuse qui confirmera ces départs de feu comme l’affirme le site https://zoom.earth , car le 9 Aout 2021 à 1h30, aucun feu n’était visible sur la carte: https://zoom.earth/#view=36.49784,4.3…,01:30,+2/layers=fires,radar:off mais à 1h45: https://zoom.earth/#view=36.49784,4.3…,01:45,+2/layers=fires,radar:off plusieurs départs de feux.
La Haine s’était donc abattu sur la Kabylie. Politique de la terre brûlée ?
L’image suivante est plus qu’illustratrice de l’état d’esprit du citoyen algérien.
Impossible d’échapper aux images antérieurs des forces anti-émeutes, par coups de milliers de policiers, plusieurs fois par semaine, réprimaient les manifestant PACIFISTES du Hirak, ou Tanekra depuis Février 2019 :
Faut-il rappeler que cette même révolution, n’a fait casser aucune vitre?
Mais revenons à l’élan de solidarité entre les régions d’Algérie. Voici comment ont été reçus les héros venus de très loin (ici de la région des Aurès), prêter main forte, presque main nues à la population Kabyle:
Voici quelques images insoutenables des feux en Kabylie entre le 9 et le 13 aout. A noter les moyens plus que dérisoires, dû à l’absence des autorités :
Sous le coup de l’émotion, un citoyen venu de Meliana (une ville à une centaine de kilomètres de l’ouest d’Alger) s’est retrouvé accusé de pyromane. Il n’avait pas suffit de plus pour qu’un lynchage en règle se produise.
Ce jeune s’appelait Djamel Ben Smail. Il a été brulé et décapité au milieu de la population.
Le lendemain, plusieurs personnes ont confirmé les choses suivantes:
Voici l’interview de feu Djamel Ben Smail, une journée avant son assassinat:
Voici le témoignage poignant du père de la victime, le lendemain de son assassinat:
Une question s’impose: Est-ce que le pouvoir va encore récidiver à casser cette fraternité entre les régions, qui émane du père même de la victime, le lendemain de son assassinat?
Maintenant que des représentants de la ville de Larvaa Nath Irathen (ex Front National) vont aller s’excuser à Meliana, aupres des parents de la victime, que va t-il se passer? Qui prendra le dessus, la raison ou la vendetta ?
Si les religieux se mêlent, ce sera clairement une situation de non-retour. Quand est-ce que la manipulation va s’arrêter? Jouer avec les émotions des citoyens va nous faire reculer de 50 ans, minimum.
Une autre question s’impose: Où est la justice en Algérie?
Tuer la Kabylie, c’est tuer toute révolution en Algérie.
L’opération 0 kabyle enclenché depuis le début de la révolution (affaire des drapeaux, etc.) sert exclusivement à casse l’élan démocratique de tout une région vers son destin. Ce même destin qui entraine tout un pays vers un état démocratique, universaliste et humaniste.
LA SOLIDARITÉ ENTRE LES REGIONS est bien la bête noire de tout pouvoir dans un état de police. Donc tout pronostic peut se baser sans crainte sur ce constat.
La plaie de juin 2001 encore béante, celle d’août 2021 le sera encore plus longtemps.
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Evenementsvisualiser le communiqué en PDF: LIEN Le 7 juillet 2021 Communiqué de presse Une délégation de la diaspora algérienne en Europe rencontre des parlementaires européens à Strasbourg Une délégation constituée de membres de FreeAlgeria (*) et de l’intercollectif des organisations d’Algériens d’Ile-de-France (**), ont rencontré […]
Communiquésvisualiser le communiqué en PDF: LIEN
Le 7 juillet 2021
Communiqué de presse
Une délégation de la diaspora algérienne en Europe rencontre des parlementaires européens à Strasbourg
Une délégation constituée de membres de FreeAlgeria (*) et de l’intercollectif des organisations d’Algériens d’Ile-de-France (**), ont rencontré mercredi 7 juillet 2021, les députés européens Raphaël Glucksmann (Alliance Progressiste des Socialistes et Démocrates) et Pascal Durand (Renew Europe), au Parlement européen à Strasbourg.
Les membres de la délégation ont remis aux deux députés européens, une lettre ouverte adressée à l’ensemble des parlementaires européens, leur demandant de mettre à l’agenda des institutions européennes la question des libertés publiques et des droits humains en Algérie.
Les deux députés ont exprimé leur soutien avec le peuple algérien qui réclame pacifiquement depuis février 2019, un Etat de droit et une démocratie en Algérie.
Le 26 novembre 2020, le Parlement européen avait adopté à la quasi-unanimité, une
résolution « condamnant fermement l’escalade des arrestations et détentions illégales
et arbitraires et du harcèlement juridique dont sont victimes les journalistes, les
défenseurs des droits de l’homme, les syndicalistes, les avocats, les membres de la
société civile et les militants pacifiques en Algérie ».
Au travers de cette lettre ouverte, la délégation interpelle les parlementaires européens
sur la nécessité d’assurer un suivi de la résolution de novembre dernier et leur
demande, au nom de la solidarité internationale, d’apporter leur soutien au camps des
démocrates algériens qui subissent aujourd’hui de plein fouet, la dérive autoritaire du
régime.
Le lien vers la déclaration en cliquant sur le logo ci-dessus:
CommuniquésCirque Electrique poésie Ghanima Ammour Du culturel vers le politique week-end du 3 et 4 juillet 1 / Exposition place Stalingrad : identité , détenu.es et répression, les 2 ans de révolution « thankra/hirak, , écologie, égalité femmes/hommes et 3 tables rondes thématiques. 2/ cirque électrique […]
EvenementsCirque Electrique poésie Ghanima Ammour Du culturel vers le politique week-end du 3 et 4 juillet
1 / Exposition place Stalingrad : identité , détenu.es et répression, les 2 ans de révolution « thankra/hirak, , écologie, égalité femmes/hommes et 3 tables rondes thématiques.
2/ cirque électrique : diffusion d’un film 22 minutes hirak, lecture texte politique, poésie et concert.
Le combat continue.
Le 3 juillet 1962, dans un référendum sans équivoque, les Algériennes et les Algériens ont opté résolument pour l’indépendance, après près de huit années de guerre meurtrière qui a mis fin à 132 ans du colonialisme français de peuplement. La parenthèse de liberté fut de courte durée puisque quelques mois après les tenants de la force militaire consacrent un système para totalitaire, adossé à un régime de parti unique régenté par une police politique omniprésente. Fatalement, un tel engrenage autocratique n’a pas pu garantir le développement économique et social malgré les nombreuses richesses naturelles de l’immense territoire algérien. Bien au contraire, par la force le pillage des richesses nationales, le clientélisme, la corruption, se conjuguent avec l’absence de contrôle et l’impunité de toute une oligarchie qui obstrue progressivement toutes les voies de l’avenir. Sur le plan humain, cette composante profite piteusement à cette insatiable caste et à son système politique. Au final, ni la citoyenneté n’émerge, ni les femmes, ni les jeunes, ni les étudiant.e.s, ni les cadres, ni les chercheur.e.s, ni les travailleur.e.s, ni les paysan.n.es, ni les entrepreneur.e.s, ne trouvent leurs statuts honorés dans un pays qui possède un tel gisement de richesse humaine. Tout au long des décennies, exaspéré.e.s par la hogra (le mépris), mourir en méditerranée devient l’alternative pour une jeunesse majoritaire qui étouffe sous le règne de gérontocrates autistes et incompétents. Jamais gabegie, impunité et irresponsabilité n’ont atteint le seuil des vingt dernières années de règne d’un président grabataire.Devant la détermination populaire massive en faveur du changement démocratique, en particulier après le mémorable boycott opposé au pays et dans l’immigration à la mascarade électorale du 12 juin 2021, le pouvoir illégitime s’abime dans des procédés fascistes qui culminent avec l’amendement –par ordonnance- de l’art 87 du Code pénal. Désormais la définition du terrorisme est étendue à : « Toute activité ou tout discours politiques pacifiques qui prôneraient le changement hors des mécanismes institutionnels frauduleux de la dictature en place »Force est de constater, 59 ans après l’indépendance, que la lutte de libération nationale qui a libéré le territoire, ne s‘est pas accompagnée de la liberté des citoyen.ne.s, de la souveraineté du peupleFace à un pouvoir obstiné à sauvegarder un système autoritaire archaïque et des privilèges éhontés, y’a-t-il une autre voie que celle de poursuivre la mobilisation populaire pour un Etat civil, social et démocratique et un Etat de droit garantissant les libertés fondamentales et les droits de la personne humaine ? Assurément aucune autre voie que celle de la transition démocratique indépendante et du processus constituant souverain. Et c’est pour cela que nous sommes là, dans l’immigration, fidèles à la ligne de conduite de nos ainé.e.s depuis l’Etoile nord-africaine née ici en 1924, engagés aux côtés de notre Peuple pour concrétiser ses aspirations à la liberté et à sa souveraineté. C’est pour cela que nous continuerons d’interpeller, les tenants du pouvoir à Alger. Vous nous entendez ? vous nous voyez ? oui nous sommes les enfants de la révolution de père/mère en fils/filles, nous sommes des filles et fils de Chouhada, « arraw imeghrassen », أبناء الشهداء, tombés au champ d’honneur, de moudjahids/moudjahidates pour qu’un certain 3 juillet 1962 voit le jour. Ce sentiment de liberté, ne nous a pas été transmis ni par vos livres, qui ont falsifié l’histoire, ni par vos écoles, mais il est l’héritage de nos mères et pères qui nous ont légués leur seul trésor : l’Algérie Libre Indépendante et Démocratique. Notre cri s’adresse aux adeptes du pouvoir absolu, installés depuis près de 60 ans mais aussi aux adeptes du pouvoir divin, des casuistes qui dupent le peuple avec des théologies d’un autre siècle. Nous sommes déterminés à mettre fin à l’ère des pillards pyromanes qui font feu de tout bois en séchant les réserves du pays sans se soucier du bien-être des citoyen.n.es mais aussi aux populistes qui profitent de la misère humaine pour fructifier leurs projets qui ne font honneur ni à un Etat de droit ni à la citoyenneté. Tout comme la révolution de libération nationale a vaincu en 1962, le Hirak ou la révolution citoyenne vaincra et vous le savez mieux que quiconque. Sachez que nous croyons en un projet de société démocratique et social qui garantit nos libertés et nos droits fondamentaux ; une démocratie qui respecte nos divergences, nos différences, qui vous empêchera de nous diviser ; de nous faire nous affronter… celle-là même que vous haïssez, celle de l’universalité et de l’humanisme.La démocratie et la souveraineté du Peuple n’est ni une utopie ni une chimère, elle est réelle, nous la voulons et ce mouvement social de grande ampleur de ce début du 21ème siècle que représente la révolution citoyenne du Hirak l’arrachera, tout comme nos aïeux ont arraché au joug du colonialisme l’indépendance en 1962.Votre pouvoir arbitraire ne nous fait pas peur. Notre conviction est encore plus grande. Nous ne sommes pas des capitulard.e.s, nous renouons avec l’esprit même du combat Indépendantiste.Nous sommes des filles et des fils de Hassiba Ben Bouali, Djamila Bouhired, de Louisette Ighil Ahriz, de Baya Khala, d’Amirouche, de Larbi Ben M’hidi, d’Abane Ramdane, de Krim Belkacem, de Boudiaf et tant d’autres… L’Algérie est notre cœur battant et notre sang. En ce jour de commémoration de la journée de l’Indépendance, nous déclarons notre engagement solennel et inaliénable que ce pays retrouve sa souveraineté nationale et les Algériennes et les Algériens vivent libres et égaux, dans un Etat civil, de la primauté du politique sur le militaire, sur l’authenticité algérienne d’une république démocratique et de justice sociale. Djazaïr Horra Demoqratia.
Plusieurs définitions se bousculent au sujet de la définition de l’État, quelques-unes comme un État de droit où les lois sont soumises à des exigences supérieures qui sont mises en œuvre par une cour constitutionnelle, ou encore un état dit « légaliste » où l’État et l’administration […]
Discours Place de la républiquePlusieurs définitions se bousculent au sujet de la définition de l’État, quelques-unes comme un État de droit où les lois sont soumises à des exigences supérieures qui sont mises en œuvre par une cour constitutionnelle, ou encore un état dit « légaliste » où l’État et l’administration sont soumis à la loi votée par le Parlement.
Qu’en est-il d’un etat ou le parlement et la cour constitiunnelle ne sont que des chambres de resenonnance? C’est ce que nous pouvons aiusement et malheureusement appeler un État polcier.
Rien de compliqué, suffit de « produire » la loi et la met en œuvre.
apprécions ce document qui considre
A l’occasion de la commémoration de l’indépendance de l’Algérie, plus que jamais la révolution en cours (Hirak) doit reprendre son histoire en main. Pour cela la diaspora algérienne établie à Paris organise une exposition le 3 juillet à place stalingrad et un concert le 4 […]
CommuniquésPour cela la diaspora algérienne établie à Paris organise une exposition le 3 juillet à place stalingrad et un concert le 4 juillet au cirque électrique.
Nous faisons appel à celles et ceux qui veulent contribuer à la réussite de ces 2 événements de participer à cette cagnotte.
La diaspora algérienne est invitée à participer massivement à la réussite de cette commémoration.
Ensemble, nous réussirons.
Participer à la cagnotte en ligne